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L'UE souhaite développer l'économie circulaire dans le secteur automobile. Le Centre for European Policy (cep) salue le projet dans son ensemble. Néanmoins, selon une nouvelle étude, les objectifs pourraient être trop ambitieux. Ainsi, les proportions de recyclage du matériel automobile usagé que prévoit le règlement ne sont pas compatibles avec l‘interdiction de substances toxiques présentes dans certaines pièces d’anciens véhicules.

Les poids lourds sont à l'origine de plus de 6 % de l'ensemble des gaz à effet de serre d’origine européenne, et la tendance est à la hausse. La Commission souhaite réduire les émissions de CO2 en favorisant les véhicules à zéro émission et un transport routier de marchandises plus efficace. Le Centre for European Policy (cep) soutient la proposition mais demande des conditions de concurrence équitables pour le transport ferroviaire et fluvial.

La tarification des émissions de CO2 est considérée par les économistes comme la clé de la décarbonisation des secteurs du transport et du bâtiment. Afin d'atténuer les difficultés sociales, le Centre for European Policy (cep) préconise un dividende climatique forfaitaire, indépendant des revenus, cofinancé par les recettes de l'UE à partir de 2027. L'arrêt de la Cour constitutionnelle allemande sur le Fonds allemand pour le climat et la transformation (FCT) rend cette mesure plus nécessaire que jamais en Allemagne, qui pourrait servir de terre d'expérimentation avant un élargissement du dispositif à d'autres pays européens.

Le transport routier de marchandises est responsable d'une part significative des émissions de CO2 dans l'UE. Pour cette raison, la Commission souhaite établir de nouvelles limites de CO2 pour les camions, les fourgonnettes et les bus. Le Centre for European Policy (cep) considère que la proposition de la Commission est unilatérale, hostile à la technologie et superflue, en raison de l'existence d'autres instruments plus efficaces, et la rejette par conséquent.

La qualité de l'air est vitale pour la population et l'environnement. C'est pourquoi l'UE souhaite réduire davantage la pollution atmosphérique en Europe. Alors que le Parlement souhaite adopter à l'identique les valeurs de référence strictes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la nouvelle directive sur la qualité de l'air, le Centre de Politique Européenne (Centre for European Policy, cep) estime que la proposition plus modérée de la Commission est appropriée et réaliste.

L'accès à certains métaux convoités est une condition à la réussite de la transition énergétique. Mais le recyclage est le chaînon manquant du Green Deal européen - respectueux de l'environnement et dont les sources ne tarissent théoriquement jamais. Le Centre de politique européenne (cep) a étudié les potentiels de recyclage des aimants à terre rare pour l'énergie éolienne et l'électromobilité. Résultat : les obstacles prédominent encore.

Cobalt, lithium, terres rares : S’agissant des matières premières critiques, il est vital de réduire sa dépendance vis-à-vis de pays fournisseurs comme la Chine. Le Centre de politique européenne (Centre for European Policy, cep) félicite la Commission de vouloir améliorer la sécurité des approvisionnements. Il estime toutefois que sa proposition actuelle est trop bureaucratique et hostile à l'économie.

Berlin/Fribourg. La Commission souhaite réduire encore davantage les émissions de polluants atmosphériques liés au trafic, tels que les oxydes d'azote, les particules et l'ozone. Pour ce faire, Bruxelles compte sur l'introduction des normes dites Euro-7. Le cep Fribourg/Berlin considère que ces exigences plus strictes vont mener à une fin prématurée des moteurs à combustion. Les normes en vigueur jusqu'à présent ont suffi à réduire considérablement les émissions polluantes liées au trafic.

L’Union européenne veut réduire les émissions de CO2 à zéro d’ici 2050. Le secteur des transports doit également contribuer à atteindre cet objectif. De par sa « stratégie  de mobilité durable et intelligente », la Commission européenne compte sur un nouveau renforcement des normes d’émissions de CO2 pour les voitures, les camionnettes et les camions. Outre la mise en place de nouvelles mesures telles que la suppression des subventions en faveur des combustibles fossiles, la Commission européenne envisage pour la première fois de recourir à un système d’échange de quotas d’émission (marché du carbone) pour le transport routier.

L’Union européenne veut réduire considérablement les émissions de CO2 dans le transport maritime, responsable avant le déclenchement de la pandémie de Coronavirus de 2,2 % des émissions mondiales de CO2. Bruxelles prévoit d’inclure unilatéralement les émissions de ce gaz à effet de serre dans le système d’échange de quotas d’émission (SEQE-UE), probablement vers le milieu de l’année. Le Centrum für Europäische Politik (cep) critique ce plan, qu’il considère comme inapproprié.