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L’Intelligence artificielle générative a franchi une nouvelle étape dans la redéfinition de notre perception de la réalité. Face à la concentration de plus en plus préoccupante de ce marché dans les mains des géants du numériques, la Commission européenne a entamé une procédure à l’encontre de Microsoft pour sa collaboration étroite avec le leader mondial de l’IA, OpenAI. Le Centre for European Policy (cep) met en garde contre les conséquences de cette domination des géants américains sur le droit à la concurrence et sur la stabilité de nos systèmes démocratiques.

Le marché de l'intelligence artificielle est aujourd’hui concentré entre les mains d’une poignée d’entreprises. Dans un contexte d’oligopole, la vitesse prime souvent sur la minutie. Selon le Centre for European Policy (cep), cette structure de marché particulière représente un grave risque pour la sécurité. Le groupe de réflexion recommande donc une politique de concurrence plus active ainsi que des accords open source.

Jusqu'à présent, la responsabilité relative aux dommages résultant de l’utilisation d’une intelligence artificielle (IA) a souvent posé des problèmes de preuve aux parties lésées, car les systèmes d'IA sont généralement complexes et opaques. La Commission souhaite donc minimiser ces problèmes en instaurant une obligation de divulgation des preuves et une présomption de causalité - c’est à dire qu’il reviendra au fournisseur d’IA de prouver que son programme n’est pas à l’origine du dommage causé.

Les contrats de produits dérivés dans l’Union européenne sont de plus en plus compensés par des chambres de compensation centrales. Une grande partie de cette activité, en particulier pour les contrats dérivés libellés en euros (« euro clearing »), est prise en charge par des chambres de compensation au Royaume-Uni – c’est à dire en dehors de l’Union depuis le Brexit. Une étude du Centre for European Policy (cep), soutenue par Deutsche Börse, estime que des efforts pour relocaliser ces chambres de compensation dans l’Union sont nécessaires.

Que ce soit en Chine, aux États-Unis ou ailleurs, les monnaies numériques gagnent du terrain. Alors que la Banque centrale européenne (BCE) pousse depuis des années déjà à l'introduction d'un euro numérique et que la Commission lui a emboîté le pas cet été avec une proposition de cadre juridique, le Centre de Politique Européenne (Centre for European Policy, cep) s'oppose à l'introduction d'une monnaie numérique européenne sur la base de la proposition de règlement européen publié en juin dernier. Cette proposition fait l’objet d’une évaluation méticuleuse de la part du cep, probablement la plus détaillée à ce jour.

Lithium, cobalt, terres rares : La transition énergétique a déclenché une bataille mondiale pour les matières premières essentielles. Cette guerre menace désormais de se dérouler sur les réseaux sociaux comme X (Twitter). Les activistes peuvent ainsi utiliser plus que jamais la désinformation, les fake news, et la propagande. C'est ce qui ressort d'une étude du Centre for European Policy (cep).

Transition énergétique, défis sécuritaires, polycrise : En période de turbulences, les modèles économiques traditionnels atteignent leurs limites. Les lignes rigides entre la politique industrielle de l'État et la politique ordolibérale basée sur le marché deviennent de plus en plus floues. Dans ce contexte, le Centre for European Policy (cep) lance un débat européen visant à établir une conception commune des politiques industrielle et ordolibérale qui pourraient guider l’Union européenne dans les années et décennies à venir. Dans ce cadre, un symposium se tiendra le vendredi 17 novembre prochain à Berlin.

Les mondes virtuels sont supposés être porteurs de croissance et d'emplois. C'est pourquoi la Commission européenne a élaboré une stratégie dite du Métavers. Le Centre for European Policy (cep) estime que les mesures proposées sont discutables, formulées de manière peu claire et ne recherchent pas à améliorer la compétitivité du secteur par rapport aux géants américains de la technologie comme Meta.

Berlin/Fribourg/Paris/Rome. X (Twitter), Facebook, Cambridge Analytica : Depuis des années, les campagnes de désinformation populistes s’appuient sur la viralité des réseaux sociaux. Aujourd'hui, elles ajoutent à leur arsenal l’intelligence artificielle (IA) pour amplifier leur force de frappe. Telle est la conclusion d'une étude réalisée par le Centre for European Policy (cep). Les chercheurs allemands, français et italiens appellent à des règles plus strictes compte tenu des dangers.

L'autorité irlandaise de contrôle de la protection des données a infligé une amende record de 1,2 milliard d'euros à la société mère américaine de Facebook, Meta. L'affaire concerne le transfert de données personnelles d'utilisateurs européens vers les États-Unis. Meta est priée de stopper également le transfert de données en cours. Le Centre de politique européenne (cep) estime que cette décision est logique.